D'après une publication du Conseil de l'Éducation Juive du Grand Montréal (Canada), 1983. Auteurs: Phyllis Pinchuk, Sylvia Stipelman, Batia Bettman, Tova Shimon et Shlomo Shimon.
Nom translittéré | Nom hébreu | Traduction | Moment | Concept | Lois et coutumes |
Eloul | אֱלוּל | [Mois] d'Eloul | Août / Septembre | Les Juifs entrent en état de Techouva (retour). Ils revoient les péchés d'omission et de commission grâce à l'introspection et l'évaluation des actions passées. Ils demandent de l'aide dans leurs prières et le moyen de corriger les mauvaises actions commises entre eux et les autres entre eux et Dieu | Excepté le samedi et le jour qui précède Roch Hachana, on prépare l'arrivée de la nouvelle année en faisant entendre le Chofar à la synagogue, tous les matins à la fin du service religieux. Pendant tout ce mois, les Sépharades prient pour obtenir le Pardon (Seliḥot) alors que les Achkénazes font ces prières de 4 à 10 jours avant Roch Hachana (sauf le Chabat). On échange des voeux, on s'excuse auprès de ceux qu'on a offensés, on essaie de réparer ses fautes. On fait la charité (Tsedaqa) aux pauvres et l'on visite les tombes des êtres aimés, et celles de rabbins illustres. |
Roch Hachana | רֹאשׁ הַשָּׁנָה | Tête de l'année | Tichri 1 et 2 - septembre / octobre | C'est ici que commence le calendrier de l'année juive et que débutent les jours de crainte et de repentir. Selon la tradition, cette date est celle de la création du mode. C'est une renaissance personnelle et le temps de repartir à zéro. Le son du Chofar est un appel au repentir (Chofarot) et au souvenir (Ziḥronot) de la souveraineté de Dieu (Malḥouyot). | Comme "la journée" juive commence au coucher du soleil, la veille de Roch Hachana est marquée par un festin. On y sert un pain spécial (ḥala) qui peut être ou bien rond pour symboliser l'année cyclique, ou bien tressé représentant ainsi l'échelle conduisant vers Dieu, ou encore en forme d'oiseau, signe de miséricorde de Dieu. On trempe des morceaux de ḥala ou de pomme dans du miel pour que l'année soit bonne et douce. À la synagogue, on entend le Chofar, 100 notes en tout, pendant et après le service du matin. On se lave de ses péchés symboliquement, avec la cérémonie du Tachliḥ pendant laquelle on vide au-dessus de ses un courant d'eau vive. |
Yom Kipour | יוֹם כִּפּוּר | Jour de propitiation | Tichri 10 - octobre | Le plus haut sommet de l'auto-évaluation (Techouva) et de la responsabilité. On demande que les hommes pardonnent aux hommes et que la répartition des torts s'accomplisse à travers des actes de justice et de charité (Tsedaqa). On se tourne alors complètement vers Dieu par le jeûne et les prières (Tefilot), demandant pardon et de l'aide, offrant des louanges et des actions de grâce, tout en se soumettant au jugement de Dieu qui sera scellé à la nuit tombante. | On fait la charité avant Yom Kipour (Tsedaqa). Certaines personnes accomplissent un rite ancien, le "kaparot", pendant lequel on tient une volaille vivante au-dessus de la tête en la faisant virevolter, cette volaille peut être remplacée par un sac contenant de l'argent; ceci en guise de bouc-émissaire porteur de nos péchés. La volaille ou le sac est ensuite donné aux personnes dans le besoin. Avant le coucher du soleil, on sert un grand repas de famille, puis suivent 25 heures de jeûne. On ne peut ni boire ni manger, ni se laver ou porter des souliers de cuir. On ne peut pas utiliser de cosmétique ou avoir des relations sexuelles. Les prières commencent au coucher du soleil avec la supplication de recevoir l'absolution de toutes nos offenses à Dieu ("Kol Nidre"), et se terminent le jour suivant une fois la nuit tombée, par la cérémonie de clôture (Ne'ila); le jeûne se termine dans une atmosphère de joie - Alors commence l'obligation (Mitsva) de construire une souka (voir Soukot - ci-dessous). |
Soukot | סֻּכּ֛וֹת | Huttes | Tichri 15-21 - octobre | La souka est une petite cabane recouverte de branchages qui rappelle aux Juifs comment leurs ancêtres vivaient dans le désert, après l'exode d'Égypte. À l'époque du Grand Temple, on célébrait la fête des récoltes par des pèlerinages à Jérusalem. L'hospitalité (Haḥnasat Orḥim) s'étend à la famille et aux amis qui visitent la souka. Ici, riches et pauvres sont en mesure de sentir la temporalité des possessions matérielles. | C'est une obligation (Mitsva) que de résider dans la souka, qui est souvent décorée de motifs de récolte, et de bénir les 4 espèces : la branche de palmier (loulav), le cédrat (etrog), le myrte (hadas) et le saule ('arava). On pratque Ouchpizin, c'est-à-dire qu'on reçoit symboliquement l'un de 7 invités de haut rang chaque jour - Cela représente la bonne gouverne d'Abraham, Isaac, Jacob, Joseph, Moïse, Aaron et du roi David. |
Hocha'na Raba | הוֹשַׁעְנָא רַבָּה | Grande supplication | Tichri 21 - 7e jour de Soukot: octobre | Les jugements non-terminés le jour de Yom Kipour sont mis au point. | En ce septième jour de Soukot, les fidèles portent les 4 espèces 7 fois autour de la synagogue, commérant les anciens services du Temple |
Chemini 'Atseret | שְׁמִינִי עֲצֶרֶת | Huitième [jour] de l'assemblée | Tichri 22 - octobre | On célèbre le jugement de Dieu sur les pluies de l'année à venir. Cette fête a pour but de montrer le lien unique qui existe entre l'eau et la vie. | On récite une prière spéciale pour que la pluie soit abondante en Terre d'Israël (Tefilat Gechem) |
Simḥat Tora | שִׂמְחַת תּוֹרָה | Joie de la Loi | Tichri 23 - octobre | On se réjouit de la Tora (Loi) qui est le document fondamental de la croyance juive. L'étude de la Tora est un effort de toute la vie, c'est un guide de conduite individuelle et sociale. | La lecture de la Tora est complétée pour l'année et recommence à nouveau. Tous les manuscrits de la Tora sont retirés de l'Arche et portés autour de la synagogue 7 fois. Les enfants suivent en portant des drapeaux surmontés d'une pomme et se joignent aux fidèles pour chanter et danser. |
Ḥanouka | חֲנֻכָּה | Consécration | Kislev 25 - Tevet 2 ou 3 - décembre | Aussi appelée "Fête des lumières", ḥanouka commémore la reprise et la reconsécration du Temple de Jérusalem en 164 avant l'ère moderne. Un petit groupe de Juifs mené par les Makabi (famille hasmonéenne) se révoltèrent contre le roi gréco-syrien Antochius pour mettre fin à l'hellénisation forcée du peuple. Ḥ anouka célèbre donc la victoire héroïque d'un groupe minoritaire sur l'oppression. Selon la tradition, on raconte que la petite réserve d'huile purifiée utilisée pour la Menora (candélabre à 7 branches), qui se consume habituellement en une seule journée, dura 8 jours. Cela permit aux Juifs de préparer un nouvel approvisionnement d'huile. | Ces miracles sont célébrés en allumant des bougies ou des lampes sur un candélabre à 8 branches (ḥanouka) plus une bougie supplémentaire (chamach) qu'on allume en premier et qui sert à allumer la première bougie le premier soir, deux bougies le jour suivant et ainsi de suite. On met souvent la ḥanouka devant une fenêtre afin d'annoncer le miracle. On chante les louanges de Dieu et des actions de grâce et l'on fête pendant huit soirées avec parents et amis. Les repas comprennent des mets cuits dans l'huile, par exemple des crêpes aux pommes de terre chez les Achkénazes et des beignets chez les sépharades. Les enfants reçoivent de l'argent (ḥanouka-gelt) et des cadeaux, et ils font tourner une toupie à 4 côtés (dreidl) gravée de symboles signifiant « Un grand miracle est arrivé là ». En Israël, le mot « là » devient « ici » (Nes Gadol Haya Cham/Po). |
Tou Bichvat | ט״ו
בִּשְׁבָט | Le 15 de chevat | Chevat 15 - janvier / février | La nouvelle année des arbres : les Juifs refont une évaluation de leur relation avec la nature (écologie). Ils revoient leur rôle dans l'entretien et les soins donnés aux arbres et leur responsabilité qui est de garder la terre florissante. Une attention particulière est accordée au développement forestier, à l'assèchement des marais et à la mise en valeur de la Terre d'Israël. | C'est pendant Tou Bichvat que l'on doit établir l'âge des arbres; ex : un arbre doit avoir au moins 3 ans pour qu'on en mange les fruits. En goûtant le premier fruit de l'année, on récite une bénédiction spéciale (cheheḥeyanou). On préfère les fruits d'Israël : figues, dates, caroubes, olives, grenades, etc. Si le temps est clément, on met en terre des plants d'arbres et dans le monde entier, les Juifs contribuent à l'enrichissement forestier en Israël grâce au Fond National Juif, par exemple. Les Sépharades à la synagogue chantent « Fruits du bel arbre ». |
Pourim | פּוּרִים | Les sorts | Adar 14 - février / mars | Fête de la survivance juive. On commémore le triomphe de Mordecai et d'Esther sur Haman qui voulait supprimer les Juifs de l'empire perse en choisissant un jour tiré au sort (Pourim). Ce récit illustre les problèmes de la vie dans la Galout (en dehors d'Israël). Il y a, par exemple, les questions de rang social (degré de tolérance / persécution), identité cachée ou libre, réaction à l'autorité du pays habité. | On observe le jeûne de Pourim le jour qui le précède. Le soir, on lit le livre d'Esther (Megila) qui est repris le matin suivant. Afin de noyer dans le bruit le nom d'Haman, on fait tourner des crécelles. On doit préparer au moins deux repas (Michloaḥ Manot) et les envoyer aux parents et amis ainsi que des cadeaux pour les pauvres (mattanot la-evyonim). On mange des gâteaux de forme triangulaire (hamantachen) pour se souvenir de Hamn. Dans l'après-midi, on sert un repas de fête (se'ouda). En Israël, c'est le carnaval (adloyada), avec des mascarades et des parodies (pourim chpil). Les acteurs ambulants (pourimchpiler) sont récompensés avec des cadeaux et des rafraîchissements. |
Pesaḥ | פֶּסַח | La pâque | Nisan 15-21 - mars / avril | Réunions de famille où l'on se raconte et rejoue l'histoire de l'Exode d'Égypte alors que les Juifs étaient en esclavage. On raconte comment ils se sont libérés et ont formé une nation monothéiste. On met l'accent sur le besoin de comprendre l'étranger et l'opprimé. C'est un festival printanier et, à l'époque du Temple, toute la nation faisait un pèlerinage à Jérusalem. | La préparation à cette fête exige que les maisons soient libres de tout ḥamets (nourriture contenant du levain, et donc impropre aux repas de Pâques, ainsi que le stipule la loi juive). Le premier soir de la fête (et le second aussi hors d'Israël), il y a un repas de cérémonie (seder), pendant lequel l'histoire de l'Exode est lue d'après un livre appelé Hagada. La table est mise avec soin : on y trouve des matsot (pain azyme) et une assiette de pâque sur laquelle on place des mets symboliques comme, par exemple, maror (herbes amères) qui simulent l'amertume de l'esclavage. On met de côté un verre de vin pour le prophète Élie en signe de rédemption future. En tant qu'hommes libres, les convives se détendent et boivent 4 verres de vin durant le seder. Ils chantent des hymnes mélodieux. Certaines personnes portent des vêtements historiques; les Achkénazes ont des robes blanches (kittels) et les Sépharades transportent des paquets sur leur dos comme s'ils quittaient l'Égypte. Pendant toute la fête, on ne peut manger que de la nourriture cachère pour Pesaḥ. |
Sefirat Ha'Omer | סְפִירַת הָעוֹמֶר | Le décompte de Omer | Nisan 16 - avril / mai | Le deuxième jour de pâque commence le compte d'Omer (littéralement une mesure pour le grain) qui couvre une période de 49 jours entre la récolte de l'orge (à Pesaḥ) et celle du blé (à Chavou'ot). C'est un lien entre l'Exode d'Égypte et le don de la Tora (voir Chavou'ot). Cette période en est une de demi-deuil en mémoire des malheurs variés qui ont frappé les Juifs au 2e siècle; par exemple, la mort des étudiants du rabbin Akiva. | Tous les soirs, on récite une prière spéciale pour compter les jours. Pendant ces 49 jours de demi-deuil, il y a 33 jours durant lesquels il n'est pas permis de se marier, ni d'avoir des réunions joyeuses. |
Yom HaChoa | יוֹם הַשּׁוֹאָה | Jour de la Choa ou Holocauste | Nisan 27 - avril / mai | Journée officielle à la mémoire de l'Holocauste de la deuxième guerre mondiale, des camps de concentration et de la résistance juive (ex. le soulèvement du ghetto de Varsovie). On se souvient alors que l'antisémitisme sous toutes ses manifestations appela une résistance active et que le prix de la liberté est une vigilance éternelle. | Pendant les services communautaires de commémoration, on allume 6 bougies à la mémoire des 6 000 000 de Juifs qui ont été massacrés. On lit et raconte les expériences de l'Holocauste. |
Yom Hazikaron | יוֹם הַזִּכָּרוֹן | Jour du souvenir | Lyar 4 - avril / mai | On rend hommage au courage, à l'engagement et au sacrifice personnel de ceux qui ont défendu l'état d'Israël et à la valeur de l'indépendance et de la survivance nationale. | Des programmes de commémoration sont présentés dans les centres communautaires où les drapeaux sont mis en berne et où l'on observe un moment de silence. On ajoute des prières commémoratives aux services réguliers de la synagogue. En Israël, on visite les monuments et les tombes des soldats. |
Yom Ha'Atsmaout | יוֹם הָעַצְמָאוּת | Jour de l'indépendance | Lyar 5 - avril / mai | Anniversaire de l'établissement de l'état d'Israël, le 14 mai 1948, résultat d'une décision des Nations-Unies. Ceci mit fin à une lutte d'un siècle et avait pour but de récupérer la terre occupée d'abord par les Turcs, puis par les Britanniques. Malgré l'opposition arabe, les Juifs finirent par créer une patrie jouissant d l'indépendance nationale, réalisant ainsi le rêve vieux de 2 000 ans du retour à Sion. | Des services d'actions de grâce sont offerts et le Chofar est entendu dans de nombreuses synagogues pour signifier le début de la rédemption juive. Les réjouissances communautaires comprennent des défilés ave des drapeaux israéliens, des danses et des chants dans les rues. En Israël, il y a un concours de connaissances bibliques auquel viennent des finalistes du monde entier. Le festival annuel de chansons israéliennes est le point culminant de ces festivités. |
Lag Ba'Omer | לַ״ג בָּעוֹמֶר | Trente-troisième jour du compte d'Omer | Lyar 18 - mai | Une fête pour l'étudiant de la Tora qui commémore la fin de l'interdiction d'étudier la Tora, grâce à la révolte de Bar Koḥba contre les Romains (en l'an 135). Selon la légende, de nombreux malheurs prirent fin ce jour-là (ex. la peste qui affligeait les élèves du rabbin Akiva). (voir Sevirat Ha'omer plus haut). | Les pratiques de la période de demi-deuil prennent fin pour Lag Ba'Omer et les étudiants partent en direction des côteaux où ils vont pique-niquer, allumer des feux de joie et jouer au tir-à-l'arc. En Israël, beaucoup vont à Meron près de Safed pour visiter le tombeau du rabbin Simeon Bar Yoḥai qui est traditionnellement reconnu comme étant l'auteur du texte mystique, le Zohar, et qui est, croit-on, mort ce jour-là. |
Yom Yerouchalayim | יוֹם יְרוּשָׁלַיִם | Jour de Jérusalem | Lyar 28 mai / juin | Anniversaire de la réunification en 1967 de Jérusalem. Ce nom signifie « cité indivisible » ou « cité de paix ». Divisée en 1948, Jérusalem fut établie comme capitale par le roi David, 10 siècles avant l'ère moderne, et depuis ce temps, elle est le centre spirituel des Juifs. | La fête est célébrée partout dans le monde été des prières spéciales sont ajoutées aux services de la synagogue. À Jérusalem, ces prières sont récitées au Kotel (Mur des Lamentations). On visite les cimetières militaires et les champs de batailles de la Guerre des Six Jours. |
Chavou'ot | שָׁבוּעוֹת | Semaines | Sivan 6 mai / juin : sept semaines ou 50 jours après la pâque | Commémoration du don de la Tora par Dieu sur le mont Sinaï. On continue ainsi le processus de rédemption commencé avec l'Exode. N'étant plus esclaves, les Juifs ont accepté les lois de la Tora qui ont servi et servent toujours de guides pour vivre en hommes libres. Dans l'ancien Israël le peuple faisait un pèlerinage à Jérusalem et apportait les premiers fruits (bikourim) au Temple. | Dans les synagogues, la lecture de la Tora comprend les Dix Commandements ainsi que le Livre de Ruth. Ce livre décrit l'acceptation du judaïsme par Ruth et sa loyauté envers le peuple juif. On veille toute la nuit en lisant et en discutant la Tora. On décore la maison et la synagogue avec de la verdure pour rappeler la récolte et la verdure du mont Sinaï. On mange des produits laitiers. Les enfants représentent, par des saynètes, l'arrivée de bikourim dans la vieille Jérusalem, en apportant fruits et blé. |
Ticha Beav | תִּשְׁעָה בְּאָב | Le neuf du mois de Av | Av 9 - juillet / août | Jour de deuil en commémoration de la destruction de deux Temples (le premier en 586 avant l'ère moderne et le second en l'an 70). Ce jour marque le début de l'exil juif. On rappelle également d'autres tragédies nationales (ex. l'expulsion des Juifs d'Angleterre en 1290, d'Espagne en 1492, etc.). | On observe un jeûne de 25 heures précédé par un repas très simple comprenant un oeuf dur et du pain trempé dans de la cendre. On lit le Livre des Lamentations et on récit les qinot (chants funèbres) assis sur des petits bancs et dans la pénombre. Les prières de rédemption terminent les qinot. Les coutumes commémoratives s'appliquent ce jour-là. Dans les synagogues, on ôte les rideaux décorés de l'Arche. En Israël on visite le tombeau de Rachel et ceux des ancêtres, et à Jérusalem, les fidèles se regroupent devant le Mur des Lamentations pour prendre part aux services spéciaux. |
Chabat |
שַׁבָּת | Cessation | Toutes les semaines, du coucher du soleil le vendredi soir au coucher du soleil le samedi soir | En acceptation du 4e commandement : « Pense au jour du Chabat pour le sanctifier… car en six jours l’Éternel a fait le ciel, la terre… et il s’est reposé le septième jour… » (Ex 20, 8-11). Les juifs observent le vendredi soir et le samedi comme un jour de repos, de joie et renouveau spirituel. Pour faire place au chabat, on allume les bougies le vendredi avant le coucher du soleil. On récite des bénédictions (qidouch) pour le vin et la hala (pain spécial). Il est obligatoire de prendre trois repas de fête. Chaque Chabat porte le nom d’une des portions de la Tora (cinq livres de Moïse) lue pendant le service du samedi matin. Chabat se termine dès l’apparition de la première étoile du samedi soir, avec la havdala (service de séparation) et une nouvelle semaine commence. | Le chofar se fait entendre |