Lorraine Caza, Le relief que Marc a donné au cri de la croix, Science et Esprit, XXXIX / 2 (1987) 171-191

(Résumé détaillé)


Lorraine Caza, originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, est religieuse de la Congrégation de Notre-Dame depuis 1956. Elle obtint son doctorat en théologie avec une recherche sur le cri de Jésus en croix et qui fut publié sous le titre : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » en 1989 aux éditions Cerf-Bellarmin (552 p.). Cette thèse lui a valu le prix international Malipiero. Pendant 20 ans elle enseigna au Collège universitaire dominicain d’Ottawa dont elle devint doyenne de la faculté de théologie de 1987 à 1993, la première femme a exercé cette fonction dans une faculté de droit pontifical. Elle fut supérieure générale de sa congrégation de 1996 à 2006. Elle fut également consultante pour la Commission Épiscopale de la Doctrine de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), jusqu’à la fin de 2010, et membre de la Commission de théologie de la Conférence religieuse canadienne (CRC) ainsi que du Conseil de Pastorale de l’Archidiocèse de Montréal jusqu’en 2012.


Le relief que Marc a donné au cri de la croix


Sommaire

Marc a intentionnellement voulu faire de ce cri de Jésus en croix (15, 34) le sommet de son évangile, la conclusion de son projet de présenter la bonne nouvelle de Jésus Christ, Fils de Dieu. Sept arguments militent en faveur de cette idée :

  1. Marc utilise le nom de Jésus comme sujet d’action lors des déclarations importantes, et ici il s’en sert pour encadrer l’ensemble 15, 34-37 avec Jésus qui crie : le cri ou voix (phônê) est utilisé chez lui pour des révélations fondamentales sur l’identité de Jésus.
  2. Pour décrire la mort de Jésus, il n’emploie pas l’expression habituelle de décéder, mais « expirer » au sens de laisser aller l’Esprit.
  3. La parole de Jésus est présentée avec une saveur araméenne, suivie de sa traduction grecque, une technique que Marc utilise dans son évangile pour mettre en valeur certaines paroles.
  4. Marc utilise le début du psaume 22 qui contient un élément unique dans toute la Bible, une question issue d’une expérience d’abandon par Dieu, afin d’accentuer le caractère théologique de la scène et lui donner une couleur extrêmement dramatique.
  5. La parole de Jésus est suivie d’une scène d’ironie où on confond le nom hébreu de Dieu (Elôï) avec le prophète Élie, pour traduire la difficulté même au sein des communautés chrétiennes d’accepter cette expérience d’abandon chez Jésus.
  6. L’indication chronologique de la neuvième heure ferait référence à la prière de l’après-midi et au sacrifice du soir au temple, et donc nous inviterait à considérer la mort de Jésus comme un culte à Dieu.
  7. La confession du centurion n’est pas reliée à la mort de Jésus, mais à son cri : elle relève la qualité exceptionnelle de quelqu’un qui accepte de vivre l’expérience ténébreuse de l’incompréhension du sens des événements, accepte de faire sien un dessein qui n’est pas le sien, accepte une situation typique des maudits par Dieu. C’est dans la bouche du centurion que se trouve la proclamation de la bonne nouvelle.


Note: Ce texte est un résumé de l’article publié

Table des matières

 


L’intention de Marc en écrivant son évangile est clairement exprimée dès le début : « Commencement de Bonne Nouvelle de Jésus Christ, Fils de Dieu » (Mc 1, 1). Mais le sommet de cette Bonne Nouvelle semble atteint lorsque Jésus lance sur la croix son grand cri : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? ». C’est ce que veut démontrer le présent article en analysant Mc 15, 34-37.

D’entrée de jeu, il faut signaler une structure souvent employée par Marc où, pour mettre en valeur un récit, il l’encadre : il s’agit du v. 33 où l’obscurité se fit sur la terre entière de la sixième heure jusqu’à la neuvième heure, et du v. 38 où le voile du temple se déchire en deux, du haut en bas.

33 Quand il fut la sixième heure, l’obscurité se fit sur la terre entière jusqu’à la neuvième heure.

34 Et à la neuvième heure Jésus clama en un grand cri:
"Elôï, Elôï, lema sabachthani",
ce qui se traduit:
"Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?"
35 Certains des assistants disaient en l’entendant: "Voilà qu’il appelle Elie!"
36 Quelqu’un courut tremper une éponge dans du vinaigre et, l’ayant mise au bout d’un roseau, il lui donnait à boire en disant: "Laissez! que nous voyions si Elie va venir le descendre!"
37 Or Jésus, jetant un grand cri, expira.
38 Et le voile du Sanctuaire se déchira en deux, du haut en bas.

  1. Redoublement du nom de Jésus et de l’expression phônê megalê

    L’ensemble 34-37 commence et finit de façon similaire :

    34 Jésus clama en un grand cri
    37 Jésus, jetant un grand cri, expira

    1. Dans tout le récit de la crucifixion, c’est ici la seule fois où le nom de Jésus est mentionné en tant que sujet d’une action. Ailleurs, dans tout le récit de la Passion, le nom de Jésus comme sujet apparaît lors de chacune de ses déclarations qui scandent les moments importants du drame qui se joue. Notre texte est un de ces moments importants.

    2. Ce n’est pas la première fois que Marc parle de voix ou cri (phônê)
      1, 3 : Voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur (citation du prophète Isaïe avant que Jean-Baptiste annonce Jésus)
      1, 11 : et une voix vint des cieux: "Tu es mon Fils bien-aimé..."
      1, 26 : Et le secouant violemment, l’esprit impur cria d’une voix forte et sortit de lui (cet esprit qui avait dit : « Je sais qui tu es: le Saint de Dieu »)
      5, 7 : et (l’homme possédé d’un esprit impur) cria d’une voix forte: "Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu Très-Haut?... "
      9, 7 : Et une nuée survint qui les prit sous son ombre, et une voix partit de la nuée: "Celui-ci est mon Fils bien-aimé; écoutez-le."

      On aura remarqué qu’il s’agit à chaque fois d’une puissance surhumaine qui fait une révélation fondamentale sur l’identité de Jésus.

    3. En commençant et en se terminant avec la mention d’un grand cri, sans ajouter « de nouveau » comme chez Matthieu (27, 50), notre ensemble 34-37 donne l’impression d’être lui-même qu’un seul grand cri. De fait, si l’on en croit R.E. Boismard (P. Benoit et M.-E. Boismard, Synopse des quatre évangiles II. Paris : Cerf, 1972, p. 426.), la formulation originelle se réduisait probablement à: « À la neuvième heure, Jésus, poussant un grand cri, expira ». Le reste serait dû au travail rédactionnel de l’évangéliste qui aurait voulu donner un sens de ce cri, et par là le mettre en valeur.

  2. L’euphémisme pour dire l’action de mourir et le choix du verbe exprimant l’action de crier

    Marc met également en valeur cette scène à l’aide des mots « expirer » et « crier ».

    1. Au lieu d’utiliser le terme usuel « mourir » (apothneskô ) ou « mort » (thanatos), qu’il connaît pourtant bien (voir 5, 35.39; 9, 26; 12, 20.21.22) pour décrire la mort de Jésus, il utilise le mot « expirer » (ek-pneô ), formé de la racine pneuma (esprit), que Matthieu rendra par « laisser aller l’esprit » (Mt 27, 50) et Jean par « transmettre l’esprit » (Jn 19, 30).

    2. Le verbe « crier » (boaô ) est utilisé dans les évangiles dans le cadre des proclamations solennelles (Mc 1, 3), dans les cris d’angoisse et les appels au secours (Mc 15, 34; Mt 27, 46), dans les prières et les recours à Dieu (Lc 18, 7). Ce cri vise habituellement à faire connaître ses sentiments.

  3. La transcription de l’expression sémitique attribuée à Jésus, suivie de sa traduction en grec

    En présentant d’abord la transcription grecque du texte sémitique du début du psaume 22 mis dans la bouche de Jésus, puis sa traduction grecque, Marc confère à la parole de Jésus un statut solennel. Mettons en parallèle le texte hébreu massorétique, la traduction grecque de la Septante (LXX), le texte de Marc, la version spéciale du Codex Bezae (D) et le texte de Matthieu.

    Ps 22: Texte hébreu massorétiquePs 22: LXXMarc 15, 34Version du Codex Bezae sur Marc 15, 34Matthieu 27, 46
    ʾēlî ʾēlîelōi elōielōi elōiēli ēli
    lāmâlemalamalema
    ʿăzabtānîsabachthanizaphthanisabachthani
    ho theos ho theos mou, prosches moi;ho theos mou ho theos mou,ho theos mou ho theos mou,thee mou thee mou,
    hina tieis tieis tihinati
    enkatelipes me?enkatelipes meōneidisas meme enkatelipes

    1. L’expression sémitique

      • Si l’on prend le texte hébreu massorétique comme base, on s’aperçoit que le texte de Marc diverge avec elōi (mon Dieu) plutôt que ʾēlî , avec lema (pourquoi) plutôt que lāmâ, suivi ici par Matthieu, et avec sabachthani (tu m’as abandonné) plutôt que ʿazabtānî, également suivi par Matthieu. En fait, Marc nous présente une formulation plus araméenne qu’hébraïque. On peut être surpris par le ēli de Matthieu qui s’écarte de Marc pour se rapprocher de l’hébreu massorétique; mais il semble que certains milieux araméens ne répugnaient pas à utiliser le nom hébreux pour invoquer Dieu (voir TgPs 22 et TgOnkelos)

      • La version spéciale du Codex Bezae s’explique probablement par la prise de conscience par un scribe de l’écart avec le texte massorétique et de son effort d’harmonisation : lema est devenu lama comme le texte hébreu, et le passage de sabachthani à zaphthani pourrait s’expliquer par le fait que la syllabe « sa » du texte hébreu a pu être assimilé à la finale du « lama », si bien que la syllabe « bach » est devenue « zaph » à cause de la consonne « th » qui suit.

    2. La traduction grecque

      • Marc suit la LXX en reprenant l’invocation de Dieu au nominatif (ho theos), alors Matthieu préfère l’interpellation du vocatif (thee mou). Mais il laisse tomber le prosches moi (regarde-moi) que la LXX a ajouté dans sa traduction du texte hébraïque. Enfin, il préfère dire eis ti (en quoi, pourquoi) que le hinati de la LXX qui est totalement absent de son évangile, alors que Matthieu préfère le mot de la LXX.

      • Mais comment expliquer que le Codex Bezae préfère dire ōneidisas (faire des reproches, invectiver, outrager) plutôt enkatelipes (abandonner)? Il est probable que le scribe ait voulu offrir une version adoucissante du texte, reflet du malaise ressenti face au cri d’abandon.

      • Notons enfin que les deux seuls endroits de l’évangile de Marc où Jésus semble révéler quelque chose de sa prière personnelle, ici sur la croix et à Gethsémani (Abba), offrent des termes araméens. Même si toutes les fois où on trouve des termes araméens (le epphata, ouvre-toi, de Mc 7, 34, le Talitha Qoum, fillette, lève-toi, de Mc 5, 41, le korban, offrande sacré, de Mc 7, 11) ne garantissent pas leur authenticité historique, il faut néanmoins admettre que l’évangéliste a voulu souligner ainsi certaines paroles de Jésus.

  4. Le contenu de la parole

    1. Parole qui interprète l’événement

      • Dans la conscience juive, celui qui pend ainsi au gibet est un maudit de Dieu (Dt 21, 23). C’est donc un paradoxe que devaient vivre les témoins de la scène de la croix : d’une part, la mise en croix exprimait le rejet ou l’abandon par Dieu, d’autre part, le regard du disciple voyait encore en lui l’envoyé de Dieu. C’est ce paradoxe qu’expriment les paroles du psaume 22 en confessant Dieu deux fois (Mon Dieu), mais en avouant son incompréhension d’un tel abandon.

    2. Parole qui exprime la dimension théologique de l’événement

      • Le cri déchirant de cette prière s’adresse à Dieu et comporte un caractère théocentrique. Les mauvais traitements et les scènes de dérision disparaissent de l’avant-plan et seule sa relation à Dieu préoccupe le supplicié. C’est ce qu’expriment les deux images du ciel qui s’est obscurci et du rideau du temple qui se déchire. Dans ce contexte, l’unique prise de parole de Jésus révèle ce qui lui importe le plus.

      • Le récit marcien de la croix est un peu modelé sur l’ensemble de ce psaume. Dans ce contexte, c’est tout le psaume qui éclaire cette scène de la mort de Jésus, i.e. nous sommes non seulement devant un être qui lance ce cri déchirant à Dieu, mais également devant quelqu’un qui garde sa confiance en Dieu et continue à espérer le rétablissement de sa royauté, et ose même bénir Dieu dans un chant de louange. C’est sans doute ce qu’a voulu exprimer Marc avec la scène du dernier repas où Jésus bénit ce pain, référence à son corps donné. C’est ce qu’il exprime avec la scène de la confession de foi du centurion.

    3. Parole qui dit la détresse dans un langage très caractéristique

      • L’abandon est exprimé en grec par enkatelipes (transcription de l’araméen sabachthani). Regardons les emplois de ce mot dans le Nouveau Testament :
        • Mc 15, 34 : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?"
        • Mt 27, 46 : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?"
        • Ac 2, 27 : tu n’abandonneras pas mon âme à l’Hadès
        • Ac 2, 31 : Christ qui, en effet, n’a pas été abandonné à l’Hadès
        • 2 Co 4, 9 : persécutés, mais non abandonnés;
        • 2 Tm 4, 10 : car Démas m’a abandonné par amour du monde présent
        • He 13, 5 : Dieu lui-même a dit: Je ne te laisserai ni ne t’abandonnerai

        Il en ressort de tout cela que Mc 15, 34 est seul à parler d’un cas d’abandon par Dieu, que Matthieu a copié. Dans les autres cas, ou bien on affirme que Dieu n’abandonne pas les gens, ou bien c’est Paul qui se plaint d’avoir été abandonné.

      • Si on se tourne vers le Psautier, on note deux situations : ou bien on exprime la foi que Dieu n’abandonnera pas son serviteur (9, 11; 16, 10; 37, 25.28.32; 94, 14), ou bien c’est le croyant qui prie afin que Dieu ne l’abandonne pas (27, 9; 38, 22; 71, 9.18; 119, 8; 138, 8). Le psaume 22 est donc unique dans tout le psautier : il n’affirme pas que Dieu abandonné le croyant, mais il ose poser la question.

      • Marc, en utilisant ce psaume, se trouve à donner un caractère unique et extrêmement dramatique à la scène qu’il décrit.

  5. L’évocation d’une méprise déclenchée par la parole et l’ironisation autour de cette méprise

    1. Le verset 35 raconte une méprise sur la prière de Jésus, alors que les gens autour de Jésus ont l’impression d’entendre un appel à Élie. Cela pose un problème : comment des témoins aient pu confondre Elôï avec ʾEliyyâhû ou ʾEliyyâh? Une véritable méprise phonétique est hautement improbable. Mais puisque Marc présente à plusieurs reprises des scènes d’ironie (14, 65 au sanhédrin; 15, 18 chez Pilate; 15, 32 lors de sa mise en croix), il est probable qu’il nous offre ici une scène d’ironisation de la prière de Jésus pour en dissimuler la gravité.

    2. Mais la question demeure : sur quelle source s’appuie Marc pour introduire cette scène d’ironie? Il est possible qu’à partir du cri de Jésus en croix diverses traditions ce soient développées pour en interpréter le sens. Puisque l’appel au psaume 22 pouvait paraître invraisemblable au sein même de la communauté chrétienne, on peut comprendre que certains aient vu dans le cri de Jésus un appel non à Dieu, mais à Élie. On pouvait élever une telle objection dans la mesure où l’Êlias grec n’était phonétiquement pas trop loin d’Elôi. Et l’introduction de la figure d’Élie est tout à fait appropriée quand on sait son zèle pour Yahvé, son ardente confession de l’unique Yahvé au Carmel, après être allé au Sinaï. Tout au long de son évangile, Marc a associé Jésus à la figure d’Élie.

  6. La précision chronologique du v. 34

    • Marc précise que le grand cri de Jésus a eu lieu « à la neuvième heure ». Cela surprend, car on se serait attendu à ce que la précision chronologique renvoie à sa mort. Il faut probablement associer cette note chronologique au contexte cultuel juif où à la neuvième heure avait lieu la prière de l’après-midi et le sacrifice du soir au temple. D’ailleurs, le cri était considéré comme une forme de prière (voir Sifré sur Dt 3, 23). Et quand on regarde le contenu du psaume 22 qui se termine avec un chant de louange, on se situe alors dans le cadre d’un sacrifice d’action de grâce avec louange qu’on appelle le sacrifice Tôdâh. Marc aurait donc fait de ce moment une action liturgique et cultuelle.

    • Marc nous donne deux autres indications chronologiques : ils crucifièrent Jésus « à la troisième heure » et l’obscurité se fit « à la sixième heure ». Nous avons donc trois indications chronologiques. Ce découpage en bloc de trois heures est-il un pur hasard? Probablement pas. Le rythme ternaire de la prière quotidienne est connu dans le judaïsme du premier siècle et semble avoir été adopté par les premières communautés chrétiennes (voir Didachè 8, 3; Tradition apostolique, #41). Ce cadre liturgique pourrait donner une clé dans la formation des récits de la passion, et nous inviter à considérer la mort de Jésus comme un culte à Dieu.

  7. Le lien établi entre le cri et la confession du centurion

    • La critique textuelle révèle plusieurs variantes de la confession du centurion. La plupart établissent un rapport explicite entre cette confession et le cri de Jésus. C’est donc en entendant Jésus crier son Elôï, Elôï, que le centurion proclame sa foi en Jésus fils de Dieu. Une telle confession se détache des autres provenant par exemple des esprits mauvais vaincus par la puissance thaumaturgique de Jésus, car elle s’enracine dans la vue d’une impuissance et d’un abandon humains. Elle relève la qualité exceptionnelle de quelqu’un qui accepte de vivre l’expérience ténébreuse de l’incompréhension du sens des événements, accepte de faire sien un dessein qui n’est pas le sien, accepte une situation typique des maudits par Dieu. Dans sa bouche, se trouve la conclusion à laquelle l’introduction de l’évangile de Marc (Commencement de l’Évangile de Jésus Christ, Fils de Dieu) voulait nous amener, et donc la confession de la bonne nouvelle.